[16/02/2019] Les Métanuits (Roberto Negro & Emile Parisien) au Comptoir

Comment je me suis retrouvé là?

J'ai découvert Emile Parisien avec Vincent Peirani au Festival Jazz à La Défense en 2015 pour l'album Living Being.
Je les ai ensuite revus tous les 2 à l'Espace Sorano (Vincennes) avec mon père qui a adoré le jeu complice entre les 2 musiciens sur leur album commun: Belle époque.

J'ai repéré ce concert sur l'application Bandsintown que j'utilise pour suivre les artistes que j'aime (synchronisé avec mon compte Spotify) et identifier les concerts à venir. 

Et c'était l'occasion de découvrir la Halle Roublot et la salle tenue par Musiques au Comptoir que je ne connaissais pas encore alors que je suis fan de jazz et que j'habite dans le coin depuis 15 ans...

Avec qui?

Tout seul 😙

Où?

La Halle Roublot est un haut lieu culturel à Fontenay sous Bois qui abrite des expositions, des ateliers et des concerts.
L'association Musiques au Comptoir s'y est installée depuis de nombreuses années et développe une programmation jazz et classique dans une très belle salle : le Comptoir.

La salle est vraiment très sympa avec une scène centrale et un bar (le comptoir!) sur le côté à l'entrée qui sert des bons produits : bières artisanales locales Outland et assiettes mixtes fromages/charcuterie de bonne qualité.

Des affiches de concerts décorent les murs de la salle. Elles proviennent de l'exposition  100 ans de Jazz à Paris qui avait eu lieu dans le cadre du Paris Jazz Festival 2018.

A noter que ces magnifiques affiches peuvent être commandées en grand et petit format sur ce site.

Le concert

L'occasion est donnée à Roberto Negro d'inviter plusieurs compagnons de musique à différentes dates. 

Cette fois-ci, il joue avec Émile Parisien une adaptation d'une oeuvre de György Ligeti: Métamorphoses nocturnes (quatuor pour cordes) qui devient Métanuits au piano et au saxophone. 

Ils jouent d'un jet l'ensemble de l'oeuvre avec une grande complicité en particulier quand il s'agit de faire dialoguer les instruments qui sont poussés à l'extrême: percussion sur le coffre du piano, fourchettes glissées dans les cordes pour obtenir un son métallique, variations de souffle dans le saxo qui sort des sons improbables. 

Les 2 musiciens sont assez espiègles et Émile Parisien toujours aussi gesticulant sur scène. 

Ça aide beaucoup à faire apprécier cette musique très pointue et pas forcément très accessible. 

Les vidéos du concert même si l'ambiance ne se prêtait pas trop à mitrailler de photos et de vidéos :